J'ai commencé à jouer du KABAOSA en 1974. Ayant été très impressionné par le son qui s'en dégagea, j'ai été attiré et j'ai voulu l'apprendre en écoutant l'exploit d'un gardien du Zoma d'Analakely.
Ce dernier n'a pas hésité à m'en fabriquer un. Tout de suite après, je me suis mis à l'étudier en autodidacte. Très facilement, je me suis habitué à jouer de cet instrument de musique de la campagne.
Il joue du Rija, du Jijy Sakalava, du Vakisaova, du Tsapika, bref de la musique traditionnelle.
Actuellement, le KABAOSA commence à se faire un nom dans les grandes villes de Madagascar et un certain nombre de musiciens s'évertue à jouer leurs compositions avec cet instrument. Il est ainsi compréhensible que la réputation de l'instrument va même au-delà de nos frontières.
Je vous invite à découvrir la richesse de la musique malagasy avec notre fidèle compagnon: le KABAOSA.
I first played the KABAOSA in 1974. It was while listening to a night watchman playing on it, one night at the Zoma, in Analakely, that I was so deeply impressed with the sound it made that I decided to learn how to play it.
That man readily agreed to make one for me. As soon as I got my own instrument, I began studying the subject by myself. Very soon I got familiar with that rustic musical instrument.
You can play Rija on it, and the Sakalava Jijy, Vakisaova, Tsapika, in fact almost any kind of traditional music.
The KABAOSA is now beginning to make a reputation for itself in the larger towns of Madagascar, and a number of musicians have been trying to play their compositions on that instrument. No wonder then, its reputation is spreading beyond our borders.
Through the KABAOSA, I would like to help you discover one rich part of the Malagasy music.